2016.04.20. La littérature québécoise reproduit souvent des impropriétés. À la lecture des nouvelles de Samuel Archibald, on note la phrase « Ils parlèrent de la météo, des résultats des matchs… » (Arvida; Le Quartanier, 2011, p. 252). L’expression « … de la météo » signifie ici « du temps qu’il fait » et non de la météorologie. L’écrivain peut exciper de la généralisation de l’impropriété chez les locuteurs laurentiens et soutenir qu’elle rend compte fidèlement de leurs habitudes langagières. Il exerce son droit d’artiste et de créateur. Mais les lecteurs ne peuvent pas savoir que l’expression est critiquée par l’Académie française : « L’abréviation familière ‘météo’… s’emploie dans la langue courante en lieu et place du terme météorologique, discipline qui a pour objet l’étude des phénomènes atmosphériques et de leurs variations, et qui a pour objectif la prévision à court terme de l’évolution du temps. On veillera toutefois à ne pas confondre cette discipline avec son objet, et on se gardera d’utiliser ‘météo’ pour désigner le temps qu’il fait ou le climat » (Dire, ne pas dire, vol. 1, 2014, p. 113).
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