2016.04.24. Il y a trois ans, on fut témoin de la tragédie de Lac-Mégantic. À l’époque, l’Asulf et ses membres firent remarquer que l’on doit, quand on parle français, prononcer le sigle M.N.A. (en clair : Montréal, Maine and Atlantic) à la française. Charles Tisseyre, lors de l’émission Découverte (24 avril, 19 h +) suivit cette pratique. Il prononça, également à la française le mot «# pipeline » (piplin’)à une dizaine de reprises. Louis Fradette, un spécialiste de l’école Polytechnique, n’y parvint pas. Il prononça le mot à l’anglaise (‘paiplain), trois fois au moins, tout en l’insérant dans des phrases entièrement françaises. La façon de faire s’explique dans le contexte nord-américain et canadien. Mais c’est une façon de faire qu’il faut corriger autant que faire se peut et de manière à respecter le système phonétique de sa propre langue. Comme l’a écrit André Belleau (1980) : « … le système des sons d’une langue constitue une composante de celle-ci aussi primordiale que celui de la syntaxe ou du lexique ».
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