2016.04.14. On peut penser qu’il y a une différence de nature entre un « payeur » de taxes et un « contribuable ». Le premier semble une personne soumise, résignée, passive, taillable et corvéable à merci. Le contribuable, du fait que le mot dérive du verbe « contribuer », semble davantage actif, engagé ou interventionniste. Les répertoires correctifs québécois prônent l’emploi de « contribuable » face à son concurrent. On le classe parmi les calques de l’anglais. Un remarqueur l’a même qualifié de parfait calque. Mais on n’en relève pas le sens légèrement dépréciatif ou péjoratif. Le maire de Québec l’employa à Lausanne récemment à propos des coûts possibles de jeux olympiques organisés sur le modèle courant : « Ça fait peur aux payeurs de taxes » (Le Soleil, 14 avril, p. 6, 5e col.) a-t-il constaté. Monsieur le maire juge sans doute qu’il a plus de chance de convaincre des « payeurs de taxes » que des « contribuables ». On comprend le choix des mots!
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