2017-03-07. La «Grande déboulée Red Bull » laisse un répit aux Québécois cette année. On s’est contenté d’organiser le spectacle à Ottawa sous son nom traditionnel «Red Bull Crashed Ice ». De ce côté-là de la frontière, on n’en réclamera pas sans doute une adaptation ou une traduction. Mais les organisateurs n’en poursuivent pas moins la tradition de refiler aux journalistes des anglicismes qu’on reproduit religieusement. Qu’on se reporte à l’article signé par Martin Comtois pour Le Droit et reproduit dans le Soleil (6 mars 2017, p. 14). Patrice Drouin y distille inconsciemment deux anglicismes : « événement » et «future ». On y lit : « … il y a un futur ici pour un tel événement ». La citation est reproduite en médaillon. Inévitablement, le journaliste écrit à son tour « cet événement international » et « site de l’événement ». Les francophones des générations antérieures ont eu le mérite de traduire maladroitement des mots anglais. Par exemple, ils ont traduit « square » par « carré » afin de contourner le mot anglais (et on a encore un carré de la Confédération à Ottawa). Revenons à «événement» : il s’impose en raison de sa proximité avec le mot « event ». Il devient un franglicisme et une scie.
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