jeudi 14 janvier 2021

Fake news (2017)

 2017-12-11. En matière de langage, le tropisme est un phénomène courant. Le Soleil présente le titre «Sexe, Bible et fake news » (11 déc. p. 23); Claude Bernatchez, qui a sans doute feuilleté le journal en arrivant au studio, emploie l’expression sur les ondes (1e Chaîne, 8 h 35). Elle avait sans doute un lien avec un scrutin en Alabama. «Fake news» fait partie du décor étatsunien et on comprend les médias de s’en servir. Mais les pauvres citoyens francophones que nous sommes auront-ils à l’esprit les équivalents français au moment de commenter une nouvelle locale? Les expressions «fausse nouvelle », «fausse information », «fausse vérité», «canular », «ragot », «contre vérité», «bobard», etc., remonteront-elles à la surface? Il est important que les médias s’efforcent d’utiliser les mots du français. Guillemeter l’expression américaine ou s’excuser de l’employer ne neutralise pas son impact.

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