2015.11.09. On entend et on lit souvent des phrases du type « le suspect a été rencontré par un enquêteur » (1e chaîne, 31 août, 14 h 1), « le père a été rencontré par un psychologue… » (Le Soleil, 7 novembre, p. 3). Le chroniqueur routier de Radio-Canada Québec révèle à l’occasion aux auditeurs que « la Sûreté a été appelée sur les lieux d’un accident ». Ce sont là de petites phrases inspirées de l’anglais. Gérard Dagenais (Dictionnaire des difficultés…, 1967) observait il y a cinquante ans que cette langue-ci choisit naturellement et spontanément la voix passive. Par contre, en français, il serait plus habituel d’employer la forme active. L’influence du passif anglais est si forte en territoire québécois qu’on néglige de mettre l’accent sur l’action et de dire : un enquêteur a rencontré le suspect, un psychologue a rencontré le père, on a fait venir la Sûreté sur les lieux. Le linguiste écrit : « Le français au Canada souffre de l’influence du passif anglais… Il importe de s’appliquer à s’exprimer le plus possible par la voix active ».
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