2017.08.19. Il arrive qu’un conférencier, à la lecture de la transcription de sa prestation, reconnaisse avoir prononcé des phrases bancroches ou des expressions fautives. On peut supposer qu’un homme politique peut faire la même constatation à son tour. Si le maire Lehouillier relit la phrase que le Soleil lui attribue, il sursautera : « Ça fait partie des négociations normales que les gens se challengent un peu, ça fait partie de la game » (Le Soleil, 19 août 2017, p. 6). Le verbe «challenger » n’existe pas en français. Pas encore tout au moins. En français, on dira plutôt « que les gens se disputent, qu’ils s’interpellent, qu’ils se défient », etc. Le maire pourra invoquer que le français avait le verbe «chalengier » il y a quatre siècles. Mais on le prononçait à la française, non : « tchalengier». Le maire d’une ville française devrait aussi apprendre à remplacer « ça fait partie de la game ». Pourquoi ne pourrait-il pas dire « cela fait partie des règles du jeu » ou «c’est le jeu ». Les élus devraient s’efforcer de parler une langue exemplaire de la même manière qu’ils veulent un territoire propre, sécuritaire et en croissance.
vendredi 29 janvier 2021
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