2019-06-03. Les
Québécois font merveille : ils forment de nombreux néologismes à partir de mots
anglais. Un exemple : le verbe « djacker
». Léandre Bergeron l’a recensé en 1980 sous la forme « jacké » et avec la
définition : « Soulever avec un jack ». On l’a également inséré dans le
Dictionnaire québécois d’aujourd’hui en 1992. On le retrouve dans une manchette
du Journal de Québec (2 juin, p. 20) : « Deux hommes meurent sous une auto mal
jackée ». Habituellement, les locuteurs savent qu’un « jack » est un « cric » en français. On a formé « crinquer »
à partir du verbe anglais «to crank »., « djacker » (ou «jacker » à partir de
«to jack », «bécosse » à partir de «backhouse ». Mais on n’a jamais osé former
un verbe à partir du substantif «cric ». On aurait pu écrire : « criquer sa
voiture », « une voiture criquée». Ce n’est pas très joli, pas plus que «
djacké » Mais le néologisme aurait eu des racines françaises!
mercredi 27 janvier 2021
Jacké, djacker (2019)
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