2015.11.13. Des ministres fédéraux demandent à leurs collaborateurs de leur préparer des notes en français (Le Devoir, 13 novembre, p. A 5). L’initiative est tout à fait légitime. Mais une clarification des termes « mémo », « note » et « note de service » s’impose. Madame Joly affirme : « les #mémos, pour moi, devraient être en français ». Comme les mémos, en français, sont d'abord des notes que l’on écrit soi-même dans le but de se rappeler quelque chose, on tiendra pour acquis que la ministre les fera en français. Les notes proprement dites qu’elle exigera de ses fonctionnaires seront rédigées en français. C’est cela qu’elle a l’esprit. Mais il y a aussi les notes de service ou les circulaires destinées aux employés eux-mêmes du ministère, lesquelles sont distribuées du haut en bas de la pyramide. La question se pose : madame veut des notes en français mais pourrait-elle laisser les directeurs présenter les notes de service en anglais? Pour l’heure, l’essentiel consistera à bien cerner les contours du mémo, de la note et de la note de service.
mercredi 20 janvier 2021
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Risquer de marquer plusieurs buts ! (2025)
2025.07.02. Jacques Lafontaine, ancien correcteur au Journal de Québec, invite les locuteurs et ses collègues à se méfier des tournures fo...
-
2025.05.12. Ce serait déjà un anglicisme que d’écrire «… l’école des Bâtisseurs accueille des élèves du programme régulier ». Mais on fait...
-
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
-
2025-02-05. Encore un don « historique »! Un rez-de-chaussée du Journal de Québec proclame : «La Fondation du CHU de Québec reçoit un don hi...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire