2015.11.13. Des ministres fédéraux demandent à leurs collaborateurs de leur préparer des notes en français (Le Devoir, 13 novembre, p. A 5). L’initiative est tout à fait légitime. Mais une clarification des termes « mémo », « note » et « note de service » s’impose. Madame Joly affirme : « les #mémos, pour moi, devraient être en français ». Comme les mémos, en français, sont d'abord des notes que l’on écrit soi-même dans le but de se rappeler quelque chose, on tiendra pour acquis que la ministre les fera en français. Les notes proprement dites qu’elle exigera de ses fonctionnaires seront rédigées en français. C’est cela qu’elle a l’esprit. Mais il y a aussi les notes de service ou les circulaires destinées aux employés eux-mêmes du ministère, lesquelles sont distribuées du haut en bas de la pyramide. La question se pose : madame veut des notes en français mais pourrait-elle laisser les directeurs présenter les notes de service en anglais? Pour l’heure, l’essentiel consistera à bien cerner les contours du mémo, de la note et de la note de service.
mercredi 20 janvier 2021
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