2018-120-17. Les mots « choix », « occasion », «
possibilité », « poste », etc. s’en vont, attaqués qu’ils sont par le calque « opportunité ». Pourtant ce dernier est
critiqué depuis belle lurette (vers 1945 par Jean-Marie Laurence) et tant du
côté français que québécois. Rien n’y fait. Même monsieur François Paradis,
candidat au poste de président de l’Assemblée nationale, déclare « On m’a
proposé de belles opportunités » (Le Soleil, 17 octobre, p. 11, 1e col.). Les
mises en garde sont pourtant nombreuses. Rien n’y fait. Le linguiste Jean
Maillet constate : « … le mot… ne cesse de frapper dans les médias et les discours
politico-économiques : on n’y rate aucune occasion d’employer ‘opportunité’,
même quand le contexte ne le justifie pas… » (100 anglicismes à ne plus jamais
utiliser; 2016). En dépit de telles remarques, elles sont très nombreuses,
c’est la déferlante. Même Capitales Médias publie une page publicitaire à
éclipses : "Plein d’opportunités partout au Québec » (ici : de
possibilités de travail).
samedi 16 janvier 2021
Opportunité (2018)
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