2017.08.10. Comment les publicitaires de Laliberté peuvent-ils ignorer que l’expression «partir à son compte » constitue un anglicisme sémantique? On la reproduit dans un bandeau publicitaire du Soleil du 10 août 2017 (p. 5). Tous les langagiers notent pourtant la faute. L’Office : « Le verbe intransitif partir, qui signifie entre autres « se mettre en mouvement pour quitter un lieu », … ou « se lancer dans quelque chose », n’a pas les sens de « fonder, créer, mettre sur pied », « démarrer, mettre en marche » ou « lancer » qu’on lui prête parfois dans certaines expressions calquées de l’anglais, où il est utilisé à tort avec un complément direct ». Idem du Multidictionnaire, du Grand glossaire des anglicismes (2011), etc. On peut supposer aussi qu’Antidote 9 fait de même. Déjà en 1999, Lionel Meney a noté l’écart entre l’expression toute québécoise et le français international. En somme, les feux rouges sont à portée des yeux. Encore faut-il être attentif. Donc, la prochaine fois : s’établir, s’installer ou se mettre à son compte
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
One-man show (2025)
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
-
2025-02-05. Encore un don « historique »! Un rez-de-chaussée du Journal de Québec proclame : «La Fondation du CHU de Québec reçoit un don hi...
-
2025.05.12. Ce serait déjà un anglicisme que d’écrire «… l’école des Bâtisseurs accueille des élèves du programme régulier ». Mais on fait...
-
2021-10-02. Racisme «systémique»? Que veut dire l’adjectif? Que le racisme serait élaboré, pensé, commandé, mis en page et mis en vigueur, ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire