vendredi 29 janvier 2021

Partir à son compte (2017)

 2017.08.10. Comment les publicitaires de Laliberté peuvent-ils ignorer que l’expression «partir à son compte » constitue un anglicisme sémantique? On la reproduit dans un bandeau publicitaire du Soleil du 10 août 2017 (p. 5). Tous les langagiers notent pourtant la faute. L’Office : « Le verbe intransitif partir, qui signifie entre autres « se mettre en mouvement pour quitter un lieu », … ou « se lancer dans quelque chose », n’a pas les sens de « fonder, créer, mettre sur pied », « démarrer, mettre en marche » ou « lancer » qu’on lui prête parfois dans certaines expressions calquées de l’anglais, où il est utilisé à tort avec un complément direct ». Idem du Multidictionnaire, du Grand glossaire des anglicismes (2011), etc. On peut supposer aussi qu’Antidote 9 fait de même. Déjà en 1999, Lionel Meney a noté l’écart entre l’expression toute québécoise et le français international. En somme, les feux rouges sont à portée des yeux. Encore faut-il être attentif. Donc, la prochaine fois : s’établir, s’installer ou se mettre à son compte

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