2017-03-24. Monsieur Labeaume, vous multipliez à tire-larigot l’adverbe « puis » sous sa forme populaire «# pis ». Cette prononciation s’explique : c’est le langage familial, un legs de la langue maternelle des Québécois que nous sommes. Mais cela reste un mauvais exemple quand on utilise cette mauvaise prononciation devant les magnétophones. Le mot est enregistré et les reporteurs se croient tenus d’en reproduire la graphie simplifiée. Pauvre de nous, citoyens et lecteurs, nous captons et assimilons ce mal-dire public. Les journalistes, on le comprend, reproduisent les sons enregistrés et n’osent pas les rectifier (comme on le faisait à l’époque de la sténo). Voyez le reportage signé Anne Morin dans le Soleil (À la recherche d’un interlocuteur…, 24 mars 2017, p. 3) : « pis pas pour… », « pis c’est normal », « pis je le réglais, pis je plaidais », «pis où est la référence ». De grâce, Monsieur le maire, libérez la journaliste Morin et ses collègues de l’obligation qu’ils s’imposent de reproduire fidèlement vos prononciations macaroniques.
vendredi 15 janvier 2021
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
One-man show (2025)
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
-
2025-02-05. Encore un don « historique »! Un rez-de-chaussée du Journal de Québec proclame : «La Fondation du CHU de Québec reçoit un don hi...
-
2021-10-02. Racisme «systémique»? Que veut dire l’adjectif? Que le racisme serait élaboré, pensé, commandé, mis en page et mis en vigueur, ...
-
2023-03-17. On a donné le sur-titre «Rituels funéraires anticipés» à un article du cahier spécial du Devoir patronné par la Corporation d...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire