2016.04.09. Bien sûr, les Québécois doivent apprendre l’anglais. Mais il faudrait aussi qu’ils apprennent aussi le français. On tient pour acquis que le français leur est donné au berceau avec le biberon. De fait, ils parlent le français et se font comprendre. Mais simultanément on peut dire qu’ils le parlent parfois avec des mots anglais. On lit dans le Devoir de la fin de semaine (9-10 avril, p. B 5, 4e col.) : « … dizaines d’amoureux du joual de Kerouac … sans qui ces textes reposeraient toujours dans une voûte de New-York ». Le Québec est le seul pays au monde où l’on peut déposer des documents dans une « voûte ». À la limite, on peut les cacher ou les dissimuler dans un mur, dans un plafond ou dans un plancher. Donc aussi dans une voûte. Mais avec l’intention de les faire disparaître. Si on veut conserver un document précieux en vue d’une consultation ultérieure, on le mettra dans une « chambre forte », dans un « coffre fort ». Aux États-Unis, on le mettra en sécurité dans une « vault ». Mais ici il faut rendre le mot par quelque chose se rapprochant de « chambre forte ».
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