2016.12.08. Le Devoir et sa correspondante parlementaire à Ottawa reproduisent deux anglicismes de l’ancien premier ministre canadien Mulroney (7 décembre, p. A 8, 6e col.) : «locker-room talk» et «à date ». On détecte d'instinct le premier et les Québécois un tant soit peu familier de l’anglais savent le rendre en français sans trop d’hésitations : propos de vestiaire par exemple. Mais le deuxième est beaucoup plus difficile à détecter. Même les correcteurs du journal l’ont laissé passer sans le marquer. On l’entend d’ailleurs souvent. Il à une allure française. On écrit dans le site web de Banque de dépannage linguistique (OQLF) : « si on veut indiquer que le moment où l’on parle constitue une limite dans le temps, on peut utiliser les locutions à ce jour, jusqu’à présent, jusqu’à maintenant ou jusqu’ici». Le calque de l’anglais donnera plus de fil à retordre que « locker-room talk ».
jeudi 18 février 2021
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