2018.09.01. Les langues sont en Occident objet de préoccupations et de discussions. Certains Québécois s’en prennent à de nombreux calques ; « dernier droit » (au lieu de dernier sprint…), « pour faire une histoire courte » (somme toute…), « à date » (jusqu’ici…). J’ai déjà commenté les deux premiers dérapages. Je trouve le dernier sous la plume du chroniqueur Y.F. Blanchet : « La plupart des autres enjeux abordés à date… » (Le Soleil, 1er septembre, p. 36, 2e col.). Tous les répertoires correctifs notent : calque de l’anglais « up to date ». Les Québécois sont-ils les seuls à s’en prendre à des telles écarts avec les idiomatismes de leur langue? La question se pose : quelle serait l’attitude des anglophones devant un de leurs concitoyens qui dirait « Hard of the leaf » (plutôt que Hard of hearing sur le modèle du français Dur de la feuille), « Whitout shouting station » (… Without warning… Sans crier gare) ou encore « To buy in big » (…To buy wholesale… Acheter en gros)? Les exemples énumérés par le grammairien buissonnier J.L. Chiflet (Sky my husband! The integrale = Ciel mon mari!...; Points, 2008) sont tirés par les cheveux mais ils laissent entrevoir que le phénomène des calques et leur dénonciation n’est pas limité au Québec.
mercredi 17 février 2021
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