2015.12.12. Il est clair que les citoyens n’élisent pas des conseillers municipaux ou des députés pour enseigner le français. Aussi pourra-t-on leur pardonner des dérapages occasionnels. Ainsi, il ne faut pas condamner monsieur Labeaume s'il dit en avoir marre du discours sur les réductions d’émission des gaz à effets de serre, discours qu’il assimile à un « buzz word à la mode » (Le Soleil, 11 décembre, p. 8). L’expression est un pléonasme. Le mot anglais est l’exact équivalent de « mot à la mode ». Monsieur le maire hésiterait peut être à dire : panacée universelle, hasard imprévue ou monopole exclusif, etc. Dans le cas relevé ici, il a l’ingéniosité de jumeler l’anglais et le français et de formuler une expression franglaise redondante. Espérons qu’il tournera sa langue sept fois dans sa bouche la prochaine fois: tant qu’à donner l’exemple, aussi bien en donner un bon.
dimanche 14 février 2021
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
One-man show (2025)
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
-
2025-02-05. Encore un don « historique »! Un rez-de-chaussée du Journal de Québec proclame : «La Fondation du CHU de Québec reçoit un don hi...
-
2021-10-02. Racisme «systémique»? Que veut dire l’adjectif? Que le racisme serait élaboré, pensé, commandé, mis en page et mis en vigueur, ...
-
2023-03-17. On a donné le sur-titre «Rituels funéraires anticipés» à un article du cahier spécial du Devoir patronné par la Corporation d...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire