2017.07.02. Un vieil anglicisme surnage encore dans le domaine de l’automobile : «convertible ». Un concessionnaire de Saint-Malachie et de Sainte-Marie (Daniel Paré) lance une invitation aux consommateurs : «Cet été, roulez en convertible » (Le Soleil, 25 juin, p. 17). Il y a un demi-siècle exactement, Gérard Dagenais écrivait «C’est… commettre un anglicisme que de dire convertible au lieu de décapotable. Pour qu’une chose soit convertible… il faut qu’elle puisse devenir autre chose… Une voiture dont la capote peut être repliée reste la même voiture. Elle est décapotable » (Dictionnaire des difficultés de la langue…). C’est limpide. En 1979, Louis-Alexandre Bélisle jugeait que le mot restait à proscrire. En 2015, les éditeurs du Multidictionnaire font la même recommandation. L’anglicisme survit sans doute dans le monde rural frontalier des États-Unis. On peut espérer que le concessionnaire annoncera des «décapotables » à la prochaine occasion.
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