2017.07.02. Il ne faut pas reprocher à un journaliste, encore moins au maire de Québec, de parler des «sympathiques places ouvertes à tous» comme des endroits « éphémères » au lieu de «temporaires »(Le Québec Express, 28 juin, p. 3). Il faut vraiment avoir des loisirs et des soucis langagiers pour douter de l’équivalence des deux adjectifs. Les éditeurs du Trésor de la langue française informatisé distinguent l’utilisation qu’on peut faire de l’adjectif «éphémère» avec des entités concrètes ou avec des entités abstraites. Le mot «place » entre dans la première catégorie. C’est dire qu’il signifierait ici « qui dure vingt-quatre ou quarante-huit heures. Une fièvre éphémère dure deux jours, les insectes éphémères ne naissent que pour mourir. En somme, les places publiques imaginées par les étudiants de l’École d’architecture de l’Université Laval sont des places «temporaires ». On peut souhaiter que l’an prochain, dans un reportage semblable, Monsieur le maire et le reporter feront la distinction.
dimanche 21 février 2021
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