2017.07.07. Un correspondant prend le temps d’écrire à un chef d’antenne, monsieur S. Bovet, et de lui faire remarquer l’utilisation d’une tournure calquée. Il y a deux jours, il lui a rappelé que l’expression «Ça regarde mal» lancée en ondes était une horreur. Le correspondant a raison. L.A. Bélisle met déjà les Québécois en garde à la fin des années 1970 en le marquant d’un «x» (expression à proscrire du style soutenu). On peut supposer qu’un interviewer de la télévision d’État devrait l’écarter d’autant plus s’il s’adresse à un diplomate retraité. Depuis Bélisle, d’autres observateurs (Meney, 2017; Villers, 2015; Parmentier, 2006) ont épinglé le calque inspiré d’une expression anglaise (« it looks bad»). Il n’est pas aisé pour un Québécois de corriger sa langue maternelle, car on ne l’a pas vraiment apprise, mais on en a héritée. Pourtant, il faudrait se corriger et, donc la réapprendre.
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