2018-09-20. Les auditeurs de la première chaine (Québec) ont entendu le chef d’antenne C. Bernatchez reprendre une expression calquée sur l’anglais : « faire sortir le vote » (8 h 57, 20 septembre). Selon deux linguistes de l’Université de Sherbrooke, il ne faudrait pas dénoncer une telle expression sous le prétexte qu’elle est un calque. Donnons une bonne raison : elle constitue un contresens. Les partis politiques veulent que le vote s’exprime, que les bulletins entrent dans les boîtes de scrutin, que les électeurs se rendent aux urnes. Pour cela, ils incitent la population à voter, à donner leur opinion, à exprimer leur choix. Il ne faudrait surtout pas qu’ils fassent « sortir » le vote. Au demeurant, les urnes sont cadenassées afin d’empêcher les bulletins de prendre la clé des champs. Le politologue Bernatchez serait justifié de mettre la tournure au rebut puisqu’elle n’a pas de sens. Peu importe son origine!
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Road trip (2025)
2025.09.01. Les rédacteurs du Guide de l’auto écrivent : « … Anaïs Favron vous donne rendez-vous… pour vivre avec vous son excitant road tri...
-
2025.05.12. Ce serait déjà un anglicisme que d’écrire «… l’école des Bâtisseurs accueille des élèves du programme régulier ». Mais on fait...
-
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
-
2025.07.02. Jacques Lafontaine, ancien correcteur au Journal de Québec, invite les locuteurs et ses collègues à se méfier des tournures fo...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire