2017-01-27. Les publicitaires comme les entreprises tiennent pour acquis, comme la majorité des Québécois, que le français fait partie des gènes de la nation, que c’est inné, que tout est parfait. Alors les fautes seraient impossibles! C’est sans doute ce qui explique qu’un bureau d’avocats (BCF) ait laissé passer l'accroche «Quatre nouveaux talents joignent l’équipe… » (Le Soleil, 26 janvier 2017, p.23). Le bureau a une excuse : tous les mots sont français. Mais la syntaxe est de l’anglais de la plus belle eau. En français, l’expression idiomatique, est plutôt : «… se joignent à l’équipe ». On écrit dans la Banque de dépannage linguistique (OQLF) : «Join est un anglicisme (to join) lorsqu’on l’emploie avec le sens de … devenir l’employé de ». Mais on précise : «Dans certains cas, là où l’emploi de joindre est un anglicisme, l’emploi de se joindre à est toutefois correct… Monique s’est jointe à notre équipe (et non a joint notre équipe)». En somme, il ne faut jamais être trop sûr de soi quand on parle français en Amérique du Nord : le doute est de rigueur.
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