2021-02-11. Si quelqu’un osait affirmer que, dans la manchette « Le taux d’échec moins pire qu’anticipé » (le ministre Roberge), le mot «anticipé» est un anglicisme, comme l’est la phrase de la journaliste : «… les directions d’école anticipaient un taux…» (J. de Qc, 11 février, p. 8) On pourrait exciper du fait que le sens donné au mot, prévu, est inscrit dans les dictionnaires d’usage. Ces derniers ne font que constater l’utilisation du mot. Ils ne le conseillent ni ne le dénoncent. C’est le cas du Robert et d’Usito. Des dictionnaires correctifs peuvent écrire, comme on le voit dans le Multi dictionnaire « …. Emploi critiqué … maintenant passé dans l’usage». Des remarqueurs, de leur côté, vont plus loin : « Sous l’influence originelle de l’anglais… » (Pierre Cardinal) ou « Employé au sens de prévoir… le verbe … est un anglicisme… il est incorrect de dire : anticiper des résultats…» (Paul Roux). Jean Dutourd est plus direct : envahisseur, tueur, mange les mots justes. Il appartient aux politiques, aux journalistes et aux locuteurs de faire leur choix.
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