2017-01-29. Il y a des Québécois qui veulent conserver les franglicismes et en faire la culture. Mais ce ne sont pas nécessairement les personnes qui les utilisent tout à trac. L’ex-ministre Hamad peut affirmer « Je ne tofferai pas des années» (Le Soleil, 28 janvier 2017, p. 8) à brule-pourpoint, en employant les mots populaires du milieu. Un journaliste peut le citer fidèlement. Le dérapage s’enclenche quand le titreur place la citation en gros caractères dans un médaillon au coeur de l’article et qu’il la propulse en manchette à la une de la livraison. Ce faisant, il néglige les expressions françaises (Je ne tiendrai pas.., je ne résisterai pas…, je n’endurerai pas…, je ne supporterai pas…). On inculque un franglicisme aux lecteurs du journal, on enrichit (!) leur langue en leur présentant un calque du verbe anglais servi à la sauce québécoise (to tough, toffer). C’est presque de la félonie.
dimanche 14 février 2021
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