2017-01-27. Une langue peut se maintenir ou se développer dans une société si elle demeure une langue de plein emploi, c’est-à-dire «une langue qui couvre tous les domaines… tous les lieux… où s’échange du langage : étatique, économique, scientifique, culturel…» (Pierre Encrevé, 2007). Dès lors quand le français est mis de côté dans les raisons sociales, il devient de plus en plus une langue à temps partiel. À Québec, nous avons un le salon de coiffure «Cut in», un bureau d’ophtalmologues dont le nom est «Eye Am» et une entreprise qui s’annonce actuellement sous l’appellation «Today’s Park » (Préparez votre hiver, 2016-17, p. 8). On pourrait allonger la liste. De tels choix s’expliquent mal dans une société francophone. Les propriétaires sont pour le moins inconscients de leurs responsabilités sociales et culturelles. Ce faisant, ils sapent la qualité, le dynamisme et l’évolution du français en terre québécoise, ils en font une langue à temps partiel ou sectorielle.
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