2018.03.24. Le verbe anglais «to take » produit nombre d’anglicismes en sol québécois. Camil Chouinard (2007) en aligne une douzaine, Pierre Cardinal (2009), sept ou huit. Dans son dictionnaire publié en 2001, Lionel Meney y consacre deux pages et demie. Cela n’empêche pas les dérapages. Le Devoir offrait à ses lecteurs le 23 mars, en première page, la manchette «Réformes Macron : les Français prennent la rue». La manchette vient du journal et de ses ouvriers titreurs, car l’expression ne se trouve pas dans le reportage de l’Agence France Presse. Un correspondant affirme que l’expression est probablement un calque de « to take to the street». Le Grand Robert & Collins traduit l'expression par «descendre dans la rue». La visibilité donnée au calque et sa réutilisation à venir pourraient amener l’OQLF à entériner son usage (comme on l’a fait pour «bar à salades»). Il serait sage d’attacher le grelot dès maintenant. Et de sensibiliser les journaux et leurs titreurs.
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