2020-03-15. Rien n’y fait! L’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic tient mordicus à l’anglicisme sémantique «régulier». Le concepteur de vingt-et-une cartes publicitaires en qualifie tour à tour les mots tarif, prix, menu, programmation, saison et abonnement (Reflet, mars 2020, p. 55-58). Pourtant, les répertoires correctifs sont unanimes. La Banque de dépannage linguistique (OQLF), le Multi dictionnaire, le VocabulAide (P. Cardinal), le Petit dictionnaires des québécismes (F. D’Apollonia) et le Colpron critiquent l’anglicisme. Il en va de même des remarqueurs (C. Chouinard, G. Dagenais, N. Guilloton, P. Roux…). Et de Michel Rondeau, lequel écrit : «C’est sous l’influence de l’anglais «’regular’ que nous donnons souvent à cet adjectif le sens ‘d’ordinaire’, ‘normal’, ‘courant’, qu’il s’agisse d’un prix, d’un café, d’un format, d’un plein d’essence» (L’Insidieuse invasion, 2018). L’AQRP, en cultivant l’anglicisme et en le propageant, se fait le vecteur du virus.
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