2018.09.28. San-Antonio a écrit « entre deux mots, il faut choisir le pire ». Parfois, on a l’impression que voilà le leitmotiv de certains titreurs. On lit dans le J. de Q. (28 septembre, p. 12) la manchette « Un juré récusé après un statut Facebook ». La pigiste n’utilise pourtant pas le mot « statut » dans son article. Elle parle tout simplement de « commentaires ». Le mot convient beaucoup mieux en la circonstance que son concurrent. Un statut est un recueil de lois, une situation sociale dans la société ou encore le règlement constitutif d’un groupe. L’OQLF reproduit le mot et le définit comme l’information qu’un internaute punaise sur son babillard et que ses correspondants peuvent consulter à distance en tout temps. On ne critique pas le mot; on ne l’approuve pas non plus. On n’aime pas affronter le raz-de-marée de « statuts », même s'il est éloigné de « commentaire », « message », « communiqué », « note » ou « circulaire » et même s’il est inutile.
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