2017.09.19. On se demande comment des calques résistent comme du chiendent dans la presse. Une journaliste du Soleil répète à trois reprises l’expression «siéger sur » dans un reportage sur les flirts politiques d’une candidate à l’élection partielle de Louis-Hébert (19 septembre, p. 3): «Mme …. a siégé pendant au moins cinq mois sur l’exécutif», «une des militantes… qui siégeait sur…», «n’a jamais siégé sur…». Les répertoires correctifs ont le calque à l’œil depuis belle lurette et les dénonciations sont unanimes. En 1986, il y a trente ans, Jean Darbelnet en notait l’emploi abusif. Le Multidictionnaire fait également une mise en garde. Et la Banque de dépannage linguistique (OQLF) proclame toujours : « Les expressions être sur un comité ou siéger sur un conseil, ... sont des tournures calquées de l’anglais. En français, la préposition sur ne suit pas les mêmes règles que la préposition anglaise on. Ainsi, on fait partie d’un comité, on siège à un comité, on est membre d’un comité, on est nommé à un comité ou à un conseil ». Bref, on peut supposer qu’on contourne aisément les répertoires correctifs au quotidien de Québec.
mardi 16 février 2021
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