2015.12.30. Les francophones seraient obsédés par la grammaire. Ils ne seraient pas portés non plus à forger des mots nouveaux. Ils laisseraient cette compétence aux autorités (Académie, Office…). Même les médias inventent peu. Ils importent cependant beaucoup. Prenons l’expression «talk show » utilisés à plusieurs reprises, mais sans équivalents français, par le journaliste S. Baillargeon (Le Devoir, 30 décembre, p. B 7). Si on se donne la peine de consulter les répertoires de l’OQLF et les dictionnaires de traduction, on trouvera des solutions de rechange : causerie, émission-débat, interview-variétés, débat radiodiffusé ou télévisé, plateau-débat et face-à-face. Un autre néologisme a été lancé il y a une dizaine d’années : conversade. Il n’est pas obligatoire d’imposer une expression plutôt qu’une autre. Il serait dans l’ordre des choses cependant que les locuteurs participent activement à la modernisation de leur langue et qu’ils lancent des ballons d’essai. Cela serait un signe de santé… linguistique.
dimanche 14 février 2021
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