2016.10.22. Des étudiantes de l’Université Laval sont agressées et violées dans leurs chambres. Le fait peut être considéré comme un événement tragique. Mais l’auteur d’un reportage du samedi 22 octobre (Téléjournal Québec, 18 h 1) va beaucoup plus loin : il parle d’un témoin important qui serait « impliqué dans les quinze événements ». Bref, l’événement tragique (les agressions), comme une poupée russe, cacherait quinze autres « événements » : sans doute des intrusions, des séquestrations, de la violence, des viols, du cambriolage, etc. Le mot « événement » semble perdre son sens traditionnel ou classique. Les journalistes ne semblent pas se rendre compte du dérapage et des ravages menés contre les mots « incident », « viol », « cambriolage ». Même le premier ministre dit avoir « entendu parler de M. Skavounos et des événements » (Le Soleil, 22 octobre, p. 53e col.). Et un journaliste rapporte une citation de la ministre des Relations internationales faite « en marge d’un événement à Montréal ». Comme le mot « fonne », « événement » devient un symbole de l’imprécision, un mot passe-partout, une scie.
jeudi 25 mars 2021
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