2012.10.07. On se pose souvent la question : d’où doit venir l’impulsion en faveur de l’amélioration de la qualité de la langue? Des enseignants? Des médias? Des hommes et des femmes politiques? On entendit, lors des bulletins de nouvelles du jour (6 octobre, première chaine, 12 h 4; au Téléjournal en soirée), le député F. Bonnardel dire : « … comme s’il y avait un milliard et demi de Montréalais qui flochaient leur bol de toilette dans le Saint-Laurent ». L’anti-anglicisme «flocher » serait-il installé à demeure dans le lexique des Québécois? Le député aurait pu dire : vidaient, déversaient ou jetaient l'eau, balançaient... . De la sorte, quelques milliers d’auditeurs et, par la suite, autant de téléspectateurs auraient entendu des verbes (français) inutilisés. D’où la question : à qui revient la première responsabilité en matière de langue? Aux notables, aux élus, aux journalistes… Chose certaine, tous les locuteurs doivent intégrer les mots de la nomenclature française de manière à pouvoir les utiliser au moment idoine.
dimanche 28 mars 2021
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