2015.10.12. Un entrepreneur de Québec annonce des copropriétés de location (Belvedèressurlefleuve.com). Au cours d’un message publicitaire diffusé lors du téléjournal du 12 octobre (vers 18 h 10), on annonçait des « unités » sans plus. On conseille aux personnes intéressées de sélectionner leur « unité ». Le site web de l’entreprise confirme le même abus : « 90 unités de condo à Beauport »… « …dans chacune de nos 85 unités de la phase II ». On répète le mot des dizaines de fois. Pourquoi utilise-t-on le mot ? Il est pourtant inutile. L’OQLF affirme qu’on l’emploie sous l’influence du syntagme anglais « condominium unit » et qu’il ferait concurrence à la notion de partie privative. Pour un locuteur francophone, il va de soi qu’un appartement, un logement ou un « condo » loué constitue un espace privatif. La notion y est implicite. L’entreprise ignore cela et elle n’en a que pour ses « unités ». En cela, on ne pourra pas lui accorder la médaille de bonne entreprise citoyenne!
dimanche 28 mars 2021
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