2014.10.17. Faut-il critiquer ou adopter le verbe « revoler » entendu à la première chaîne de la radio fédérale (15 octobre, vers 17 h 15). Cet après-midi-là, sous les coups du vent, les feuilles de certains arbres sont tombées de manière soudaine et intense. Témoin du spectacle, l’animatrice a parlé des «feuilles qui revolent ». Le sens donné au verbe (voltigent, virevoltent, tombent) est québécois. On le classe comme une impropriété » ou un barbarisme dans les ouvrages et guides correctifs (Dagenais, Villers). Des dictionnaires d’usage l’enregistrent mais notent pudiquement « parfois critiqué » (Usito). Le verbe, dans le sens qu’on lui donne ici, est noté dans Parler populaire… de N.E. Dionne (1909) et dans le Bélisle (1979). Il est bien enraciné, mais en a-t-on vraiment besoin du régionalisme? Ailleurs, il semble que non. Au demeurant, on n’arrive pas à le bien prononcer et on se contente de « arvoler ».
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