2016.06.19. La journaliste qui a écrit, parlant de Mario Tessier et de sa prestation à titre d’animateur d’un gala d’humour : « L’animateur s’est payé la traite » (Le Soleil, 11 juin, p. 28, 1e col.) ignore probablement qu’elle reproduisait une façon de dire de l’anglais. En français, une traite peut signifier trois choses : l’action de traire une vache, une lettre de change ou encore faire du troc. Il est difficile de croire que l’animateur a réalisé une de ces possibilités au cours du spectacle. Pour expliquer l’expression, rien de mieux de voir quelle expression nos concitoyens nord-américains utilisent dans les mêmes circonstances. Ne serait-ce pas « To treat oneself »? Et ne faudrait-il pas traduire par : L’animateur s’est amusé, s’en est donné à cœur joie, s’en est payé une tranche, s’est payé une partie de plaisir, une pinte de bon sang ? Il faut dire à la décharge des rédacteurs que les répertoires correctifs, sauf exceptions, n’ont pas encore relevé le calque
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