2015.12.27. Le journaliste Gaétan Genois écrit dans InfoPortneuf (22 décembre, 14 h 35) : « La Ville de Saint-Raymond a adopté son budget 2016 à sa séance spéciale… ». L’expression « séance spéciale », calque de l’anglais trop souvent utilisée au Québec, vient peut-être de l’administration de la ville. Encore que les journalistes soient souvent victimes du dictateur nommé Usage. Si c’est la Ville qui répète l’expression, il importe de la mettre en garde et de la convaincre de se prémunir contre sa réutilisation. Si c’est le journaliste, on lui conseillera de faire les contre-vérifications qui s’imposent. On peut lui signaler le Multidictionnaire, le Dictionnaire québécois-français (Meney), Usito ou l’Office québécois de la langue. Ce dernier déconseille « assemblée spéciale » et propose « assemblée extraordinaire ». Paul Roux (Lexique des difficultés…, La Presse, 1997) propose « séance extraordinaire ». Ce serait l’expression idiomatique en français. La Ville se doit de respecter les avis de l’Office à titre d’organisme décentralisé de l’État. Et le journaliste, à titre de professionnel de l’écriture.
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