2016.10.23. Vraiment, se peut-il que les magasins Latulippe publicisent, en date du 23 octobre et pour la fin de semaine en cours (Le Soleil, p. 13), une « vente finale d’automne »? Au premier regard, cela n’a pas de sens qu’un marchand planifie une dernière vente si tôt alors que la saison se termine officiellement en décembre. Les Québécois sensibles aux anglicismes sémantiques devinent que les magasins Latulippe et leurs publicitaires donnent au mot vente un sens qu’il n’a pas en français : solde, liquidation, braderie. Ou encore « vente au rabais ». Pour l’heure, on lit dans la Banque de dépannage linguistique le commentaire suivant : « Contrairement à l’anglais « sale », qui peut avoir le sens de « vente à prix réduit », vente ne signifie pas « aubaine, promotion, rabais, réclame, solde », ni « liquidation ». Son emploi en ce sens constitue un anglicisme.» Espérons que l’entreprise prendra conscience de sa faute et la corrigera à la prochaine occasion.
jeudi 25 mars 2021
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Historique ? (2025)
2025.03.01. On a tendance à qualifier d’ historique bien des faits qui ne le seront que dans quelques décennies. Le traducteur André Racic...
-
2021-10-02. Racisme «systémique»? Que veut dire l’adjectif? Que le racisme serait élaboré, pensé, commandé, mis en page et mis en vigueur, ...
-
2016. La saison des travaux routiers est courte en territoire québécois. Aussi se rend-on compte aisément que les détours obligatoires, d...
-
2022-04-06. Les journaux devraient demander aux journalistes de prendre connaissance des notes linguistiques des collègues. Par exemple, cel...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire