2017.11.21. L’incapacité de Marie-Philip Poulin, une attaquante étoile de l’équipe de hockey du Canada, de dire en français ce que les Américains ou les Canadiens appellent un «wake-up call» (Le Devoir, 22 nov., B 4) : signal de réveil, signal d’alerte, avertissement, coup de semonce, mise en garde, etc., est l’occasion de rappeler une citation datant de 1957 du politique Paul Gouin (1898-1976) : «Combien de fois, dans la conversation, un mot, une expression anglaise nous vient d’abord à l’esprit pour désigner un objet, pour colorer un fait d’un certain qualificatif. Le mot anglais surgit spontanément à notre propre insu et à notre grand surprise…Et là, très souvent, faute de se donner la peine d’un effort laborieux, nous nous contentons d’américanismes…/… Chacun de nous doit fournir l’effort nécessaire pour trouver le français correct, l’expression précise ». (Écrits et discours 1932-1964; Montréal, 2017, p. 258). Chacun? Même une joueuse de hockey? Même une Beauceronne?
vendredi 26 mars 2021
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