2021-03-26. Le ministre Jolin-Barrette devrait présenter bientôt une nouvelle charte de la langue. L’État devrait, en parallèle, mobiliser les médias au moins au titre de l’enrichissement de la langue. Seul, il ne réussira pas à l'améliorer si les médias susurrent les mots anglais et les mettent en vedette plutôt que d’afficher les équivalents français. Les lecteurs du Devoir ont un bel exemple. Une manchette se lit «Ce variant, c’est un wake-up call» (26 mars, p. A10). La citation est de la docteure Laurie Robichaud qu’on reproduit dans le texte. Les journaux devraient s’efforcer de ne pas mettre en manchette une expression anglaise dont l’équivalent ne vient pas naturellement à l’esprit des Québécois. Mieux vaudrait y placer : un coup de semonce, une sonnette ou un signal d’alarme, une ultime semonce, un avertissement…Les efforts de l’État seront inutiles si les médias ne sont pas de la corvée.
dimanche 28 mars 2021
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