2015.12.08. Une linguiste soutient que les Québécois sont colonisés par la langue des Français. Cela doit expliquer (sic) que madame I. Gaston a utilisé l’expression « Yes! Merci » (Journal de Québec, 7 décembre, p. 3; Le Devoir, ibid, p. 1) à la suite du verdict de culpabilité de l’ex-cardiologue Guy Turcotte. Madame Gaston, bouleversée à juste titre par le drame de la famille, n’a trouvé que l’interjection « Yes! » à portée de mémoire. Les Québécois ignoraient que « Yes! » vient (!) de France et non des États-Unis ou du Canada. Même le fameux Grand Robert & Collins (dictionnaire anglais-français) se trompe : on y traduit l’exclamation par « ouah! » et on en précise le contexte habituel, « in triumph ». Si le poids linguistique de la France était moins lourd, on pourrait tous penser de manière spontanée à d’autres équivalents : à « Enfin !», à « Parfait! », à « Hourrah! », à « Pas possible! », en plus de « Yes! ». C’est simple comme de l’eau de roche.
samedi 27 mars 2021
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