2015.09.20. Les Québécois connaissent Denys Arcand et apprécient ses films. Mais un reportage fait à la suite de sa présence au Festival de cinéma de Québec (FCVQ) commence bien mal. On reproduit ses paroles : « Je suis venu au cinéma par hasard. J’ai appliqué sur un poste d’annonceur… » (Le Devoir, 19-20 septembre, A 1). On peut pardonner au cinéaste d’employer l’expression « appliqué sur… », une forme fautive fort répandue dans le monde du travail. Mais le journaliste, qui la reproduit littéralement, est sans excuse. Il aurait pu utiliser une expression correcte : « j’ai postulé un poste d’annonceur », « j’ai posé ma candidature à… », « j’ai postulé un emploi d’… ». Tous les répertoires correctifs (Multi, BDL, Français au micro…) signalent la faute. Et, habituellement, les professionnels acceptent les corrections qui ne modifient pas leur pensée. On peut supposer que le cinéaste aurait apprécié qu’on corrige l’impropriété inspirée de l’anglais « to apply » et dont tous les Québécois sont victimes.
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