2015.09.05. Il ne serait pas très flatteur de qualifier un député, un maire, même un comité, d’élu fantôme ou d’organisme fantôme. Pourtant, on parle encore de « cabinet fantôme » (Le Soleil, 5 septembre, p. 4) pour désigner les membres d’un groupe parlementaire les plus importants chargés d’interroger et de contrôler leurs vis-à-vis ministériels. L’expression anglaise d’origine est « shadow cabinet ». Littéralement : cabinet de l’ombre. Mais l’expression « cabinet fantôme » s’est imposée au cours des ans. On écrit dans l’Encyclopédie du parlementarisme québécois que l’expression « contre gouvernement » a été suggérée sans grand succès. Au sein des partis politiques français, on l’utilise depuis 1965. Il y aurait lieu de faire de même ici, en parallèle s’il le faut avec l’expression péjorative ou dépréciative. À long terme, elle pourrait s’implanter comme ce fut le cas pour « commission parlementaire » (comité), « président » (speaker), « procès-verbaux » (journaux), « question supplémentaire » (…additionnelle), depuis les années 1970.
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