vendredi 23 avril 2021

Clause nonobstant (2018)

2018-10-26. Trop de journalistes suivent à la lettre une consigne de Frédéric Dard : « Entre deux mots, il faut choisir le pire ». Les uns tiennent à des mots anglais (Black Friday, Boxing day), d’autres à des tournures calquées (paver la voie, mettre l’épaule à la roue, perdre le contrôle de sa voiture), d’autres aux expressions joualisantes de leurs témoins (c’est le fonne! Il s’est fait frapper par un camion), etc. Mais, parallèlement, il y en a d’autres qui s’efforcent de tenir compte des recommandations des langagiers. Un exemple récent (Le Devoir, 25 octobre, p. A 3) : le chroniqueur Michel David. Il est conscient du fait que l’expression « clause nonobstant » est une traduction littérale de l’anglais et qu’en français soigné on dit plutôt « disposition de dérogation » ou « disposition dérogatoire ». Il écrit : « … prêt à invoquer la disposition dérogatoire (« clause nonobstant ») prévue dans les chartes… ». Ce faisant il constate que l’expression guillemetée est utilisée mais qu’elle n’est pas recommandée et que, pour sa part, il choisit l'expression jugée la meilleure. 

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