2021-04-10. Les efforts d’amélioration du français québécois est une constante des deux derniers siècles. La parution d’un article sur le commerce clandestin de l’alcool vers 1920 (Y. Cormier et J. Labarussias, Le Devoir, 10-11 avril, p. B8) rappelle l’existence d’un organisme au nom doublement fautif : Commission des liqueurs. La «Commission» n’en était pas une et le réseau de vente offrait non seulement des liqueurs, mais aussi du vin et d’autres boissons alcooliques. De nombreux remarqueurs ont dénoncé l’impropriété du générique et le calque à partir des années 1950. Relevons deux observations du grammairien Gérard Dagenais : «La Commission des liqueurs n’est pas une commission…. c’est en français, la Régie des alcools» (Le Devoir, 26 octobre 1959) et «Cet emploi abusif de ‘liqueur’, vient de ce que le terme anglais 'liquor' a le sens général de ‘boisson alcoolique’» (La Presse, 11 mars 1966) . Les avis et conseils des remarqueurs ne sont pas tous couronnés de succès, mais cela arrive.
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