2017.12.18. Les Québécois ont, semble-il, une certaine influence sur la langue des Français. L’anglicisme sémantique «éligible » (au sens d’admissible) était implanté ici en 1967 et les répertoires correctifs le dénoncent depuis. En France, pas une seule dénonciation avant 2015. Cependant, L. Meney note dans le Dictionnaire québécois-français (1999) : «Cet anglicisme pénètre actuellement en Europe francophone». L’Académie française le relève en 2015 : «... éligible n’a pour sens que : qui se trouve dans les conditions requises pour être candidat à une élection. On se gardera donc bien d’en faire un synonyme d’expressions comme ‘qui a droit à’, ‘qui est en droit de’…» (Dire, ne pas dire, vol. 2). Or on l’utilise à TV5 (Entendu à 18 h 33 HNE le18 déc.). Pour sa part, le professeur Meney ne l’inscrit pas dans son volume récent (Le Français québécois, 2017). C’est dire que l’exemple québécois a été exporté avec succès!
jeudi 22 avril 2021
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