2021-04-19. Le premier ministre Trudeau est un médiocre traducteur. Il rend l’expression anglaise «We’re not out of the wood» par «Nous ne sommes pas sortis du bois» (Le Devoir, 19 avril, 1e p). La locution est présente dans le Dictionnaire des expressions et tournures calquées sur l’anglais du professeur Michel Parmentier (2006). L’Office de la langue juge que l’expression est acceptable tout en la jugeant familière. C’est dire qu’un politique devrait la négliger au cours de ses fonctions officielles et médiatisées même si elle est généralisée. Parmentier propose des équivalents : «Ne pas être au bout de ses peines», «Ne pas en voir la fin». Le Robert & Collins de son côté suggère : «On n’est pas encore tiré d’affaire» et «… sorti de l’auberge», locution jugée familière par l’Office. Le moins qu’on puisse dire c’est que la traduction mot à mot de l’anglais vers le français conduit à l’abandon des tournures françaises.
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