2018-10-23. On peut lire dans le Devoir (23 octobre, p. A 6) un commentaire portant sur la formule de serment « Je, Manon Massé, déclare sous serment… ». Son auteur y affirme qu’elle constitue un « magnifique anglicisme ». Selon le Dictionnaire historique de la langue française, la formule « Je soussigné » serait un vestige de l’usage de ‘je’ comme forme forte accentuée. Au demeurant, personne ne la dénonce. Jean Girodet la qualifie de « tour figée ». On s’éloigne quelque peu du « Je, Manon… ». On peut toutefois souligner que la formule détonne en français contemporain. Il est fort possible qu’on puisse l’assimiler à un anglicisme de maintien, en ce sens qu’elle survit en raison de la présence de sa sœur anglaise, reproduite par le lecteur du journal : « I, Justin Trudeau… ». Sa modernisation est quand même envisageable, comme ce fut le cas pour la féminisation des emplois ou l’ajustement des accents
vendredi 23 avril 2021
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