2021-04-17. On ignore souvent le sens des mots. Des députés et des citoyens lancent un mouvement tout à fait justifié. Ils l’appellent «Liberté d’oppression » (Le Soleil, 17 avril, p. 3). Comme ils auraient pu le baptiser : Liberté de fraude, Liberté de mensonge, Liberté d’éreintage, Liberté d’intoxication. La nouvelle et son objet est un contresens ou peut-être une fallace du registre d’un ex-président. Les personnalités à l’origine du mouvement sont des progressistes (Catherine Dorion, Amir Khadir, Ghislain Picard, Boufeldja Benabdallah, Pierre Curzi…). Ils ne sont pas en faveur de l’oppression, semble-t-il. D’où vient un tel dérapage? Une accroche pour retenir l’attention des médias et des citoyens ? Habituellement, les Québécois ne sont pas obsédés par le sens des expressions au point de se soulever et de monter aux barricades. Autre hypothèse: la nouvelle devait être lancée le 1er avril. La moitié du mois est passée. C’est raté!
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