2017.12.04 Le hockeyeur Paul Byron souhaite qu’on prononce son nom à la française (Le Soleil, 4 déc. p. 48). La requête adressée en 2016 aux dirigeants du Centre Bell vaut son pesant d’or et elle marque un désir d’intégration à la communauté québécoise. Elle détonne par rapport à la levée de boucliers observée à la suite du souhait de l’Asulf (Association pour le soutien et l’usage de la langue française) en décembre 2015 d’entendre les journalistes prononcer Pé Ka plutôt que Pi Ké (P.K. Subban). Le sympathique défenseur n’avait pas alors exprimé de préférence. Sans doute s’était-il rendu compte qu’il ne lui revenait pas de choisir la prononciation des initiales de son prénom. Le choix est normalement du ressort de la société d’accueil et de sa langue commune. En demandant qu’on prononce son patronyme à la française, Byron évite aux Québécois les hésitations et les débats de l’affaire Subban. Il leur dit : faites comme si je m’appelais Biron. Cela s'inscrit dans le droit fil des pratiques observées ailleurs.
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