2015.09.12. La proximité des États-Unis et du Canada comporte l’usage automatique de mots anglais et, cela va de soi, l’absence de recherche de mots de rechange. Voici un petit exemple. Le Soleil publie l'annonce d’un promoteur immobilier, L’Altitude (12 septembre, p. 16). On offre des « penthouses » à deux étages. On n’a pas pensé aux expressions de rechange : appartement terrasse, … de terrasse, … hors toit ou, simplement, hors-toit. Le mot anglais exprime une réalité nord-américaine qu’on ne peut négliger. Mais son utilisation exprime une faille dans le dynamisme langagier des entreprises et des locuteurs. Le simple citoyen lira le mot, le stockera dans sa mémoire et le répétera à son tour sans réfléchir, sans imaginer que sa langue offre ses propres expressions. De là, la constatation que la qualité de la langue en sol québécois est une responsabilité sociétale et étatique.
mardi 6 avril 2021
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