2021-04-08. Le journaliste Boris Proulx, basé au parlement fédéral, a sans doute fait une traduction littérale. Il écrit : «Une résolution visant à ce que le NPD s’oppose et condamne la pièce législative québécoise…» (Le Devoir, 8 avril, p. A8) Il y a un zeugme fautif. Mais il y a plus : l’expression «pièce législative», laquelle désigne la loi sur la laïcité adoptée en 2019. Le grammairien G. Dagenais l’a employée dans un sens péjoratif en 1971 : «… j’ai qualifié cette pièce législative de fumisterie»). Linguee rend «legislative piece» par «mesure législative», par «projet de loi» et par «texte législatif». Ici, le NPD s’en prend à une loi. La manchette du Devoir en fait mention, mais le calque est reproduit dans le sous-titre. Son utilisation n’est pas une première. Le Meney l’épingle en 1999, On devrait le noter dans les guides de rédaction des médias.
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